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LA COUPE EST PLEINE

Bon, vous  me direz que ça ne change pas, rien de nouveau dans l'hexagone, on divise pour régner, on promet la lune, on avoue de menus forfaits pour satisfaire le peuple, avec plein de petits détails croquignolets, on s'allie, on trahit, on s'associe, on raconte n'importe quoi, on gagne des points dans les sondages puis on en perd selon l'audimat, on flirte avec les médias, tout sourire, les dents blanchies, le hâle permanent, le cheveu lissé.

Pourtant, la colère gronde, les poings se lèvent, les huées résonnent, les marches sont silencieuses, le mécontentement est corporatif, les urgences médicales sont en grève, les banques épargnent, la bourse fait grise mine, les centrales nucléaires explosent, les éoliennes se reposent, le printemps est timide, l'air est saturé de particules fines, les inondations se multiplient tandis que la banquise se transforme en icebergs flottants prêts à fondre sous un soleil voilé.

Triste réalité. Ils font campagne avec des accents de tragédie, des trémolos d'opérette, des rebondissements de mauvais goût,  des scandales avec effets de manches, des mensonges superposés, des assertions hypocrites.

Sans doute est-ce notre propre reflet, impitoyable, cruel, égocentrique, narcissique et inconséquent ?

Mea culpa...



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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr