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Quand même ! Ils ont osé, ils continuent, les vestes sont usées à force d'être retournées. Que croire et qui croire ? Les articles de presse ? Les journalistes de l'audiovisuel ? Le voisin qui a toujours un "y a qu'à, faut qu'on" à la bouche ? Les infos ici et là ? Se faire sa propre conviction ne revient-il pas à dire: je ne crois qu'en moi et j'ai raison.

Alors on hausse les épaules, on prend un air détaché, on s'arrache  les journeaux people en se disant :comment fait-il pour jongler avec le plein emploi présidentiel en se faufilant partout avec l'air niais sur un scooter qui a vu des jours meilledurs; Il pétarade sous les fenêtres de ses belles qui finissent de guerre lasse par murmurer  avec lassitude : "Monte, François, il y a la grande bibliothèque ! cela pourrait-être utile !" Une recette pour le prochain best-seller ? " L'accroche, il la voit déjà. Il fredonne :
"Je me voyais déjà en haut de l'affiche...."

Le monde est étrange, versatile, cruel, avec ses prédateurs et ses bonimenteurs. Devrons-nous survivre o tout prix, renoncer à nos valeurs, ne plus espérer, ne plus mettre au monde les enfants, globalisés par le système, le cerveau bien lavé, les addictions florissantes, l'indifférence de plus en plus éclatante.

Et puis quand même ! L'uniformisation de la langue, sans accent, sans ponctuation, sans saveur, avec comme orthographe, l'oral revisité sur les dalles des cités par ceux qui choisissent la dégringolade et le renoncement. Dans le 16ème arrdt, on vous bouscule en murmurant un pardon hypocrite.

Alors je dis : "QUAND MEME" !!!!!








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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr