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Affichage des articles du décembre 1, 2013

DOUBLE JEU

  Je m’appelle Jean. Jean qui rit, Jean qui pleure… C’est plus fort que moi, je passe du rire aux pleurs, sans raison apparente. Cela déconcerte les uns et fait rire les autres. Je suis double, produit d’une multiplication hasardeuse… Pendant mes jeunes années, ma mère a veillé sur moi, m’entourant un peu trop. J’étais un fils unique, parfait, docile, petit singe savant aux bonnes manières. A L’âge adulte, j’étais entouré d’amis. J’aimais les femmes bien que ma misogynie rampante m’ait empêché d’en épouser une. J’ai eu des liens étroits avec des dames de petite vertu. J’ai longtemps géré un réseau de call-girls et pas des moindres. Le genre pour VIP. Sinon, je me faisais mon cinéma. Je veux dire que j’avais un petit cinéma de quartier avec une bonne clientèle. Rien à voir avec le sexe. C’était plutôt art et essai. Je me plaisais bien dans ce contexte. J’oubliais vite la médiocrité du miilieu de la prostitution et la violence qu’elle pouvait engendrer. D'un a

EFFRACTION

EFFRACTION Tu m'ignores, hautain, pervers, J'utilise une métaphore Pour souligner chaque travers L’obscurité emplit l’amphore. Les compliments sont à l'envers, Maltraitance des algarades, Jamais un mot tendre le soir, Seules tombent cruelles brimades. Par toi je meurs de désespoir, La vie me semble grise, En deuil de mes illusions, Je broie du noir sous l’emprise. A la croisée de mes routes, Faisant place aux émotions, Souvenirs pâlis en déroute, Je garde au cœur mes passions.